Campagne sur les médias sociaux pour le salaire minimum
Votes communaux
Campagne hyperlocale sur les médias sociaux pour un salaire minimum à Kloten et Zurich
digital/organizing a mené une campagne hyperlocale sur les médias sociaux pour la première des trois votations zurichoises sur le salaire minimum. En plus du ciblage local, nous avons développé des parcours Messenger en différentes langues afin de cibler des groupes de population spécifiques.
Nous avons mis en place une campagne d'annonces numériques au niveau local, en nous concentrant à la fois sur les médias sociaux et sur les annonces display dans la commune de Kloten.
Afin de mobiliser l'entourage des personnes convaincues par un salaire minimum, nous avons conçu pour elles une campagne de relais sans fin.
Pour la diffusion, nous avons adapté le message de transmission en tamoul et en albanais, ceci en collaboration directe avec des bénévoles qui ont ensuite envoyé eux-mêmes l'appel à voter.
Campagne de vote hyperlocale
La votation sur le salaire minimum dans la commune de Kloten était particulière pour plusieurs raisons. D'une part, il s'agissait de la première votation sur le salaire minimum au niveau communal en Suisse, et d'autre part, elle a donné le coup d'envoi dans le canton de Zurich à d'autres votations sur le salaire minimum dans les communes de Winterthur et de Zurich.
Alors que les syndicats étaient dans la rue, digital/organizing s'est chargé de la campagne numérique. Nous avons créé le site web ainsi que des formulaires de commande pour les affiches - et nous avons développé une campagne numérique hyperlocale afin d'inciter la population à voter de différentes manières.
Dans un premier temps, toutes les personnes résidant à Kloten ont été contactées par le biais d'un sondage et dirigées vers une page d'accueil comportant un sondage sur www.einlohnzumleben.ch. Là, nous leur avons proposé trois possibilités de réponse à la question de savoir s'ils étaient d'accord avec un salaire minimum.
Les personnes qui se sont prononcées en faveur d'un salaire minimum lors du sondage ont ensuite été ciblées par de la publicité mobile. Outre Facebook et Instagram, la publicité display (programmatique) a également été utilisée lors de l'appel au vote. Les différentes annonces ont été remplacées après quelques jours afin d'obtenir une plus grande résonance. Toutes les personnes qui n'ont pas interagi ou qui se sont déclarées "incertaines" ont été ciblées avec des contenus de persuasion.
L'une des difficultés a été la petite zone de chalandise dans laquelle il fallait s'adresser le plus précisément possible aux habitants. Avec une portée de près de 12'000 personnes pour le sondage, une pénétration très élevée a toutefois pu être atteinte. Avec un taux de pénétration de 15'000+, l'appel à voter a permis d'atteindre un taux de pénétration encore nettement plus élevé.
Mobilisation Messenger pour les groupes linguistiques
En complément de la campagne de médias sociaux et de display ads, digital/organizing a développé une campagne de relais pour l'appel à voter, qui devait être diffusé par Messenger. La campagne sur Messenger misait fortement sur l'engagement et sur un (grand) réseau personnel de personnes de contact pour obtenir une portée.
La première étape a consisté à identifier les personnes ayant accès à certains groupes linguistiques et qui pourraient contribuer à la mobilisation en tant qu'ambassadeurs. Ensuite, les ambassadeurs ont été convaincus par l'idée d'un appel à voter à relayer sur les téléphones portables lors de plusieurs entretiens et ont ensuite été recrutés pour coordonner la traduction afin d'augmenter leur engagement.
Pour lancer la campagne de transfert, les ambassadeurs ont diffusé par Messenger l'appel à voter, qui contient un lien vers une page de renvoi, elle-même contenant un lien de transfert vers différentes messageries. Le choix des messageries a également été coordonné avec les ambassadeurs, c'est pourquoi la version tamoule place par exemple la transmission par Viber en tête de liste.
La transmission a fonctionné de manière différente, ce qui s'explique notamment par le rôle et l'engagement des ambassadeurs. En particulier, le court délai d'un peu plus de deux mois a rendu difficile l'obtention de l'engagement nécessaire de la part de certains ambassadeurs pour diffuser largement l'appel à voter dans leur propre environnement. Les ambassadeurs engagés peuvent toutefois atteindre plusieurs dizaines de contacts.
